vendredi 23 août 2013

Tamazight ne sera pas officialisée !

La création d’un Etat Kabyle est plus qu’impératif. C’est la solution idoine pour préserver la culture et l’identité Kabyle. Même les autres régions Algériennes qui ne veulent pas de l’officialisation de Tamazight seront les premières normalement à appuyer ce projet.



La commission chargée de l’élaboration de la nouvelle constitution en Algérie a achevé son travail. Le projet, entamé le 08 avril dernier, a été remis dernièrement à la présidence.
Le contenu de cette nouvelle constitution est toujours tenu secret, mais à vrai dire personne ne s’intéresse à cette initiative qui n’apportera rien à la gestion politique du pays qui est entre les mains de l’armée et du DRS. Certains échos font état de la création d’un poste de vice-présidence pour gérer les affaires politique en attendant les échéances de 2014.
Pour la Kabylie, rien de nouveau. La situation demeurera identique à celle qu’elle connait depuis 1962. Selon des sources bien informées, aucune loi ne fait référence à l’officialisation de la langue Tamazight dans la future constitution qui sera, soi-disant, soumise à un referendum. La langue de Massinissa revendiquée par toute la Kabylie est complètement ignorée par les rédacteurs de la nouvelle constitution. La langue arabe sera toujours la seule langue officielle pour toute l’Algérie et l’islam sera toujours la religion d’état. La pratique des autres religions ne seront permises qu’aux étrangers. La Kabylie n’a rien à attendre des décideurs algériens qui ont usé par tous les moyens possibles d’arabiser cette région. La langue Kabyle pour laquelle Matoub Lounès, Mouloud Mammeri, Kamel Amzal, et tant d’autres martyrs ont sacrifié leur vie, ne sera officialisée que par les Kabyles eux même. Cette langue ne sera jamais officielle à Djelfa ni à Constantine. Exiger du pouvoir algérien d’officialiser Tamazight est une perte de temps qui pourra s’avérer fatidique pour la culture Kabyle.
Le racisme des teneurs du pouvoir envers cette région Berbérophone n’est plus à démontrer. Tous les prénoms de monde entier sont autorisés par l’état civil sauf ceux qui sont d’origine berbère. Les emblèmes du Canada, de l’Espagne, de l’Italie, de la Palestine, pour ne citer que ceux-là, sont brandis fièrement par des supporters de différents club sportifs algériens, mais celui de la région Chaouia est interdit ! Le cas de supporter arrêté la semaine passée à la ville de Blida par les services de sécurité lors d’une rencontre de l’équipe nationale Algérienne avec un pays Africain, rien que pour avoir hissé le drapeau berbère, est le plus édifient.
La création d’un Etat Kabyle est plus qu’impératif. C’est la solution idoine pour préserver la culture et l’identité Kabyle. Même les autres régions Algériennes qui ne veulent pas de l’officialisation de Tamazight seront les premières normalement à appuyer ce projet.
Quelques soit le futur président ou le clan de l’armée qui prendra le pouvoir, Tamazight ne sera jamais officialisée par l’état Algérien car cela ne l’intéresse tout simplement pas.


La militante Samia Ait Tahar agressée hier à Tizi-Ouzou

Encore des retombées du déjeuner républicain du 3 Aout. Le présent article est un bref témoignage sur l’agression dont a été victime Samia.


« C’est hier soir au stade du lotissement Hamdad, à Mdouha, que les faits se sont produits.  Je vais à ce stade deux fois par semaine pour faire mon footing. Je cours autour du stade pendant que des jeunes du quartier jouent au foot –ca se passe toujours très bien. Mais hier soir, en terminant leur partie, ils se sont arrêtés à mon passage devant eux et commencaient à plaisanter à haute voix sur le fait que je suis une non-jeûneuse. L’un d’entre eux me dira : ‘j’aurais voulu venir ce jour-là’ faisant allusion au déjeuner républicain du 3 Aout, ce à quoi je rétorquais en rigolant ‘l’an prochain !’, tout en continuant ma course et laissant les adolescents derrière moi. Deux secondes plus tard, dix mètres plus loin, je sens subitement un violent coup sur la tête : c’était un bloc de pierre lancé avec force par l’un des jeunes.
Je m’arrêtais sec. J’étais abasourdie par le coup, aussi inattendu que violent. Dans mon étourderie, envahie par la colère, je me retournais et j’allais vers les jeunes en parlant bien fort : « que celui qui m’a lancé jetté le bloc se manifeste, tout de suite. Que celui qui a un compte à régler avec moi parce que je jeune ou que je ne jeune pas vienne se mettre debout là, devant moi », sachant évidemment que le coupable était l’un d’entre eux. Un silence s’installait et personne ne disait rien. Je quittais le stade hors de moi.
Je ne décolère pas et sur le chemin de la maison, je décidais de retourner défier le coupable de se montrer. Les jeunes visiblement pris d’une certaine panique commencaient à se rejeter la faute dans des « ce n’est pas moi » et des « allez, dite lui qui c’est ». L’un d’eux ira jusqu’à me signaler qu’il m’est « interdit » de faire du footing dans le stade, ce à quoi je lui répondais de se mêler de ses oignons et de ne répondre qu’à la question liée à l’agression.
Je prends alors la direction du commissariat de la police. Les policiers me reçoivent très bien mais m’envoient vers l’hôpital où je dois faire le constat médical. Contacté par téléphone, Bouaziz Ait Chebib, se déplace sur le champs depuis DBK pour venir à ma rencontre aux urgences du CHU. Se sont joints à nous Lazhar et Slimane, deux amis militants. Tous m’ont ensuite accompagnée à la clinique Slimana et à la police pour mener à bien les démarches de la suite de l’agression. La soirée s’est terminée à minuit.
Heureusement le bloc jetté par l’agresseur était tombé bien en haut de la tête et pas sur la nuque, rendant ainsi le dégât superficiel et l’étourderie passagère et sans aucune gravité.
Je remercie infiniment les camarades Bouaziz, Pikaso, Lazhar et Slimane pour leur soutien. La rapidité avec laquelle ils sont venus me rejoindre, leur disponibilité et le temps qu’ils ont pris m’ont profondément touchée.
Et le combat continue !

Appel à un rassemblement populaire en soutien à Zedek Mouloud

Le présent appel émane de la société civile. Il est parvenu à notre rédaction acheminé par le collectif Yal Yiwen i Iman-is pour la promotion de la laïcité en Kabylie. Le collectif a été créé au lendemain de la mobilisation du 3 Aout, dans le but de structurer le mouvement social qui prétend reconquérir la laïcité en Kabylie.

Nous reviendrons au collectif dans les semaines qui viennent sur kabyle.com. En attendant, voici le texte de soutien à Zedek et l’appel à la mobilisation à Tizi pour le Samedi 31 Aout à 10h. Des initiateurs du 3 Aout à Tizi, représentés dans le collectif de la société civile, espèrent de tout coeur que les concitoyens bougiottes appuieront cet action par une autre similaire qui se déroulera en même temps à Aoqas. Exactement comme en cette journée du 3 où les deux villes ont marqué l’Histoire par un évènement qui pourrait couter trés cher au Rebelle Zedek ... et à la Kabylie.


"C’est avec consternation que nous apprenons que la Kabylie est en passe de perdre le plus engagé et le plus courageux de ses artistes. Nous sommes outrés d’apprendre que diverses parts se soient permis s’exercer des pressions insensées sur Zedek, suite de à sa participation au rassemblement républicain pour la liberté de conscience en Kabylie, le 3 Août 2013.

Zedek possède une qualité que seul Matub Lunes avait : il jointla parole à l’action. Sa participation au 3 Août avait donné une portée unique à cet évènement populaire. Elle interpelle encore des millions de kabyles sur le sens des notions ‘’liberté, ‘’respect’’ et ‘’courage civil’’. Zedek avait démontré par son exemple comment on défend des principes. Il est une référence dans une société sans référence.

Nous rappelons que l’action du 3 Aout n’a jamais critiqué la religion musulmane. Elle n’a aucunement contesté le droit au jeûne. Faut-il redire que de nombreux jeuneurs et musulmans pratiquantsy avaient pris part. Nous étions venus dénoncer la substitution de l’islam kabyle par un islam importé, instrumentalisé au service du fondamentalisme. Nous avions rappelé la séparation de l’état de de la religion (la laïcité) comme solution ancestrale pour protéger la religion de la manipulation et garantir la vie dans la diversité.

Nous condamnons avec la plus grande fermeté toute pression exercée, de qui que ce soit, sur notre camarade de combat, idole, et symbole. Nous assurons à Zedek notre soutien indéfectible dans ces moments difficiles. Que les obscurantistes qui entendent faire payer son engagement à Zedek Mulud sachent que le peuple kabyle le défendrabec et ongle. Le combat contre le fondamentalisme est collectif et Zedek ne le mènera pas tout seul. La mobilisation citoyenne est peut-être le moyen d’action des masses opprimées dans leur quête de liberté, mais il triomphe toujours.

Tous avec Zedek, symbole de notre combat pour la liberté, dans un rassemblement populaire

Samedi 31 Août à Tizi, Place Matub Lunes, en face de l’ancienne gare, à 10:00.

Renforçons l’appel citoyen déjà lancé par l’évènement facebook « soutien à Zedek Mouloud ».

Le fascisme ne gagnera pas ! Jmaε liman ur tt-εaddan ! "

Avec le soutien du Collectif pour la laïcité en Kabylie Yal Yiwen Iman-is.

Marche des victimes du printemps noir le 26 août en Kabylie

Appuyée de la société civile
Décidément, l’été de 2013 brisera plus d’un tabou. Après le spectaculaire déjeuner du mois ramadan pour la tolérance et les libertés individuelles, c’est au tour d’une autre question refoulée d’être soulevée. Celles des blessés de Tafsut Taberkant. Décidés à voir les blessés revenir sur la scène politique, Hanine Chikh, victime lui-même, nous explique ce qu’il présente comme « le début d’une longue série d’actions soutenues des blessés et parents des victimes, et qui auront lieu en Kabylie et à Alger ». Les citoyens kabyles sont appelés à soutenir en masse la première de ces actions, une marche du 26 Août* à 10h.

La date initialement programmée le 19 août a été reculée au 26 août par les organisateurs.
Les victimes interpelleront les autorités algériennes sur leurs engagements envers les victimes pour faire aboutirdes revendicationsde base : la reconnaissance officielle des blessés comme victimes et la prise en charge des cas graves.Le mouvement des blessés promet en plus de « passer à d’autres étapes » si les autorités ne répondent pas « rapidement et favorablement » aux appels émis lors de la série d’action.
Les faits remontent déjà à 13 ans. Hanine en avait presque autant, lorsqu’il est touché par les balles assassines de la gendarmerie algérienne, dans une répression sanguinaire qui aura duré plusieurs semaines sans interruption. Il est l’un des plus jeunes blessés kabyles ; c’est aussi l’un des plus actifs sur le terrain post-2001.« Il faut savoir que les revendications des blessés et parents des victimes seraient en fait satisfaites si le gouvernement avait mis en application le décret présidentiel. Il fut signé déjà en 2002 ! », commente-t-il.



Mais leurs droits ne sont pas les seules questions qui agitent les blessés. Alors qu’ils pourraient se centrer uniquement sur leur statut et leur réinsertion économique, les blessés rappellent les revendications sociales et idéologiques qu’ils prônaient en 2001. En d’autres termes, si la société a oublié les blessés et martyrs de 2001, ce n’est pas réciproque. Avec une générosité qui force l’admiration, les blessés viennent remettre les principes de leur combat à l’ordre du jour. « Tamazight est pour nous un sujet important. Consacrer notre identité, à travers une reconnaissance effective et sérieuse de la langue tamazight, est une revendication importante de l’insurrection de 2001 », explique Hanine. En outre, et toujours dans le registre des revendications sociales, il estime qu’il faut dénoncer l’absence du plan spécial de développement de la wilaya de Tizi-Ouzou. Revendication pourtant non régionale, mais que les blessés de toute la Kabylie soutiendront certainement, puisque comme le souligne notre interlocuteur, Tizi est « la dernière des wilayas sur le plan développement  et investissement ». La ville mérite à ce titre une revendication spécifique dans laquelle les blessés n’auront aucun mal à reconnaitre l’esprit de la révolte de 2001.
Deux nouveautés sont à signaler dans cette reprise de combat pour les blessés : d’une part, ils se représenteront eux-mêmes, sans intermédiaire, et d’autre part leur action aura pour objectif d’aboutir très rapidement. Ce relancement d’organisation intervient dans un contexte d’absence d’organisation pour les blessés et parents de martyrs depuis une décennie.
De son coté, en tant que blessé, Hanine avait pourtant initié des actions en parallèle de la CADC. Il avait notamment interpellé les autorités sur la reconnaissance et la prise en charge sérieuse des victimes, ainsi que la révision de leurs pensions. Au total, 3 ou 4 lettres pour les autorités partaient tous les ans, depuis 2003. « Nous avons écrit des courriers à maintes reprises au premier ministre et au président. On nous a toujours répondu avec des courriers que le contact devaient être pris avec la wilaya, responsable local du dossier », se souvient Hanine, qui rapporte avoir envoyé une dizaine de lettres à ces responsables. Contacté, le service de la wilaya, réfute toute responsabilité et estime que les courriers envoyés à la présidence ont été mpal interprétés et qu’il est bien du ressort des autorités centrales de répondre aux blessés...
Il faut rappeler que la dernière action menée par les blessés, c’est la tentative de rencontre avec Sellal venu surprendre Tizi-Ouzou à la mi-juillet. Mais la précipitation qui aavait caractérisé cette venue avait rendu impossible l’organisation d’une action mieux planifiée des blessés : seules trois victimes étaient présents. Un chiffre que Hanine considère tout de même significatif sur le plan symbolique, pour commencer.
Fatigué d’être baladé de la sorte, découragé de recevoir une réponse satisfaisante de la part des autorités sur ce qui devrait être un droit indiscutable pour les blessés, Hanine décide de laisser tomber les actions formelles individuelles pour monter au créneau, avec une série d’actionsrassemblatrices. La première de cette série d’action c’est donc une marche. Elle commencera au portail principal de l’université de Hasnaoua,à 10 h,et finira par un sit-in à la wilaya. Le jour choisi est le 19 Aout, un lundi, justement jour de visite de la wilaya.
Tous les blessés et les parents de martyrs de 2001 qui recoivent cette information sont priés de se joindre à cette marche à Tizi-Ouzou, le lundi 19 Aout. Hanine Chikh est joignable pour éclairer les doutes des victimes et parents de martyrs sur cette initiative ou répondre à leurs questions. Ceux-là peuvent le joindre au numéro de téléphone : 07 71 11 40 98. Pas d’appel des autres citoyens, s’il vous plait ! Pour ceux-là, Hanine, tout comme les blessés et parents de martyrs pourront être rencontrés le jour de la marche du 26.
Car il s’agit là d’une marche des blessés appuyée par la société civile. « La participation populaire sera très importante car elle donnera de la force à l’évènement ; nous appelons les citoyens kabyles à venir en force  », comme le souligne Hanine. En tant que citoyens, ne manquons pas à ce tout petit devoir envers des héros que le peuple kabyle doit avoir sur la conscience –et honorer.
Samia Ait Tahar.
de Kabyle.com

Lettre aux Ath Khelfoun

C’est un cri de colère qui émane du fond du cœur que je répercute sur la colline  des  Ath Khelfoun, village situé en amont du majestueux barrage taksebt. Ce gigantesque barrage de Taksebt qui  étanche la soif de millions d’algériens sans discontinuer.  Cette énorme retenue collinaire abreuve, grâce aux nombreuses sources et affluents dégoulinant en cavalcade des montagnes abruptes du Djurdjura, des régions entières du centre algérien. Ath Khelfoun, à l’image des Archs des Ath Douala des Igawawen, peut être fier de compter ce bijou sur ses terres ancestrales.


Cette ressource halieutique est un présent divin qui permet à de nombreux algériens de ne plus avoir peur de la soif et du robinet sifflotant l’air au lieu de faire jaillir de l’eau. Cette richesse naturelle est épuisable, donc pouvant disparaitre du jour au lendemain.  Ce jour là, le lieu redeviendra ce qu’il a toujours été : un luxuriant espace sauvage où pulluleront toutes sortes de voraces bêtes sauvages.


J’aimerai vous dire par contre, que vous avez, à l’image de l’autre village limitrophe,  à quelques encablures de là, Taourirt Moussa, un homme d’une portée sans frontières comme feu Matoub Lounes puisque c’est de lui qu’il s’agit, un autre enfant des Ath Douala que beaucoup d’autres régions aimeraient avoir en leur sein. Vous le devinez peut-être déjà. Il s’agit de votre enfant Zedek Mouloud. Vous avez la chance, gens d’Ath Khelfoun d’avoir parmi vous et pour vous, un homme d’une aussi grande valeur. Zedek Mouloud est votre digne fils, ambassadeur attitré de l’honneur, de la dignité et du charisme. Il l’a si bien dit. Il est si fier d’appartenir à ce village, perché comme une forteresse de sauvegarde de traditions millénaires kabyle. Il est humble et attaché à sa terre natale qu’il ne quitte jamais pour longtemps.
Mouloud, votre enfant, est l’archétype d’un kabyle qui s’assume. Les qualités altruistes de cet artiste généreux font de lui un inlassable militant des causes justes.
Si les Ath Douala ont perdu, en lounes, un être cher, ils ont la chance de retrouver, en la personne de Zedek, le bourgeon qui a éclos sur les cendres de ce barde martyr. Il a fleuri sur les essartes aussi vite que la lumière, pour reprendre le flambeau.
Chers citoyens des Ath Khelfoun, n’éteignez pas la flamme de cette bougie qui vous illumine sous le sombre ciel de la Kabylie d’aujourd’hui où n’importe qui se transforme en donneur de leçons.
Protégez-le et chérissez-le en barrant la route aux partisans des ténèbres brouilleurs de repères. Ils savent ce qu’ils font.
Soyez fiers de votre enfant prodigue. Ne laissez pas les semeurs de troubles et de zizanie jouer avec le sentiment religieux de vos autres ingénus pratiquants.
N’ayez pas honte de cet ingénieux enfant  mais bien au contraire, soyez fier de lui. Ne le jeter pas en pâture aux fossoyeurs de la liberté. Si vous acceptez de le sacrifier, demain, vos ennemis vous réclameront d’autres viatiques jusqu’à ce qu’il ne vous reste aucun rempart contre leurs desseins machiavélique. Ce jour-là, il sera trop tard. Les ennemis de la Kabylie sont aux aguets prêts à couper toute tête qui émerge.
Zedek, votre enfant, n’est rien d’autre qu’un artiste qui dit tout haut ce que d’autres disent tout bas. Il accomplit au grand jour ce que d’autre  accomplissent dans la noirceur de la nuit.
Ath Khelfoun, village de Zedek Mouloud, peut-il être un village comme les autres ? D’ici là je dis :
Chante leur Zedek, chante leur tes odes jusqu’à ce que fleurissent des roses à la place des chrysanthèmes.

S.K